2eme réunion publique le 1 juin 2017

Jeudi 1er juin 2017, maison de quartier Henri Barbusse, sud de Malakoff.

Une cinquantaine d’habitants bravent la chaleur et assistent à notre deuxième réunion publique.

Petits fours et boissons patientent sur le bar. C’est l’heure des annonces.

D’abord, nous avons un lieu. Et même deux !

Le café associatif devrait ouvrir ses portes fin 2017 rue Raymond Fassin, dans l’enceinte de la future Ressourcerie. Une installation éphémère en plein centre ville, prévue pour durer trois années. Une superbe occasion de démarrer l’activité et de se faire la main.

Puis le café devrait prendre ses quartiers définitifs à la jonction entre le nord et le sud de Malakoff, dans les locaux de l’ancienne Sécu, rue Jean Moulin. La mairie de Malakoff veut y implanter un pôle solidaire, et regrouper sous un même toit les Restos du coeur, le Secours populaire et le café associatif.

Trouver un lieu sympa et pas cher, voilà le principal frein auquel se heurtent les cafés associatifs en France. Nous sommes chanceux !

L’autre nouvelle, c’est la création de l’association MalaKfé. Ses statuts ont été déposés en avril, Marielle en présente les grandes lignes. “La prochaine assemblée générale aura lieu en 2018. Tous les adhérents seront convoqués”.

Sur scène se relayent les porteurs du projet. La petite équipe de MalaKfé compte treize personnes, autant de tempéraments, de regards singuliers.

Jean-Louis, architecte de métier, rêve en grand les futurs locaux de l’ex-Sécu. “Il pourrait y avoir une salle commune polyvalente, une terrasse au premier étage avec un potager urbain”. Thierry, réaliste, modère un peu : “Il y a de gros travaux à faire. En attendant, il faut que le projet vive. C’est pour ça qu’on a besoin de vous, de vos compétences”. Emmanuel, président de MalaKfé, confirme : “Le projet à la Sécu ne va pas se faire immédiatement, mais dans un à trois ans”.

Un élu intervient. “La ville sera derrière vous, s’enthousiasme Dominique Cardot, maire-adjoint en charge de la vie associative. On a beaucoup parlé avec la maire et les élus de votre projet. On a voulu trouver un lieu agréable pour les habitants sans que ça gêne. Quand la Sécu s’est libérée, on a vu l’aubaine”. Reste à racheter les murs de la Sécu, une opération coûteuse que la mairie entend assumer.

D’ici à l’ouverture de la Sécu transformée, du temps va s’écouler, et le café associatif ouvrira d’abord ses portes en centre ville, dans les locaux de la Ressourcerie. “C’est une opportunité transitoire”, précise Emmanuel. La future responsable de la Ressourcerie, Gwendoline, expose le concept : “Une Ressourcerie, c’est une plateforme de tri et de valorisation des déchets pour empêcher au maximum leur enfouissement. Nous allons remettre en l’état et réparer tout ce qui est possible”. Autrement dit, un lieu alternatif de rencontres et d’échanges, écrin adapté à notre futur café.

Au beau milieu de la soirée, une main se lève dans l’assistance. “Vous nous parlez, mais qui êtes-vous?”, s’étonne une dame.

Pertinente question (empressés que nous étions, nous avions oublié de nous présenter, nous, les treize administrateurs de MalaKfé!), à laquelle se hâte de répondre Sarah, vice-présidente de l’association : “Nous ne sommes pas une bande de potes. Nous nous sommes rencontrés après Malakoff et moi, et nous nous réunissons plusieurs fois par mois depuis octobre 2016”. Pour que naisse un café associatif à Malakoff. Pour structurer le projet.

Après les power points et les échanges avec la salle, vient l’heure bienheureuse de l’apéro.

Un verre à la main, chaque habitant se prend à imaginer son café associatif idéal. Agnès y voudrait des jeux (échecs, go) et un atelier de pole dance. Philippe réside à Vanves. Il est emballé par l’idée, et déplore que sa municipalité n’ait pas la même ouverture d’esprit : Vanves n’a pas de café associatif, pas même en projet. Viviane et Eric sont venus de Fontenay-aux-Roses. Même regret que Philippe : “Il n’y a pas de lieu équivalent dans notre ville. Malakoff n’est pas loin, on serait prêts à venir en vélo”. Pascal, lui, vit depuis 58 ans à Malakoff, c’est là qu’il est né. Les associations locales, il connaît bien. “Elles se parlent un peu mais elles ne créent pas de synergies. L’idée que les gens se rencontrent au café associatif, ça me séduit. On aura un lieu pour faire émerger des idées. Un lieu pour échanger sur la ville, sur les choses qui se font et se défont”. Et l’enseignant de citer une piste : “On pourrait associer le troisième âge pour le temps périscolaire. Aujourd’hui, c’est pauvrissime ». Jamel a tenu un resto à Malakoff. Lui veut d’abord rencontrer le lieu avant d’imaginer ses activités. “Le lieu va déterminer ce qui sera échangé, exposé. Il va nous guider”, estime-t-il.

 

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